Pose de la première pierre pour le projet de construction du Complexe Scolaire Saints Enfants de FATIMA
L’Evêque du Diocèse de Mahagi-Nioka a lancé les travaux de construction du Complexe Scolaire Saints Enfants de Fatima. La bénédiction de la fondation et la pose de première pierre a eu lieu ce vendredi, 31 juillet 2020 à Drii. Ce, à l’issue de la messe en mémoire de Saint-Ignace de Loyola dans la Cour des bureaux de la Caritas Coordination. Une messe durant laquelle les agents de la Caritas ont rendu grâce et fait baptisé 3 enfants.
C’est vers 17h30 que, de la messe, l’Evêque et les participants ont débarqué au site du chantier. Ici, le Directeur de la Caritas Développement Mahagi-Nioka a briefé l’autorité ecclésiale sur le format du chantier à construire.
« La première phase est un bâtiment de six classes, avec un bureau, une papeterie et des installations sanitaires. », a expliqué l’abbé Directeur Prosper RUGAMBA, plan à l’appui.
La prière de bénédiction s’en est suivie. L’évêque de Mahagi-Nioka a fait le tour de la fondation, aspergeant cette dernière d’eau bénite et ce, sur fond de chants de l’assistance. Puis, il a posé la première pierre.
Dans son discours, Mgr Sosthène AYIKULI a révélé que ce projet le hante depuis longtemps. Cela, au regard de la baisse de niveau de formation de la jeunesse qui est spectaculairement frappant.
« Oui! Ce projet me tient à cœur personnellement, pas seulement moi mais aussi ceux qui ont entendu de temps à temps mes préoccupations pour ces enfants, les autres aussi. Lorsque je considère de plus près le niveau, le niveau de l’encadrement des jeunes, des enfants, leur formation intellectuelle, leur formation aussi morale, leur formation spirituelle – parce que c’est ce que l’Eglise veut, une formation intégrale – et je constate que, même dans les écoles qui nous sont confiées, nous comme Église catholique, les écoles dites ‘Conventionnées catholiques’, nous ne sommes pas en mesure de répondre, de relever ce défi, cela me fait peiner. J’ai pensé, si c’était possible – si c’est possible comme ailleurs d’avoir une école phare, une école modèle – non que je néglige les autres – mais une école phare où on devrait veiller, veiller vraiment sur cette triple dimension, à savoir: la formation intellectuelle, la formation morale et la formation spirituelle », a dit l’évêque de Mahagi-Nioka.
Pour Mgr Sosthène AYIKULI, la réalisation de ce rêve requiert une stratégie qui prend en compte la dimension progressive et échelonnée de la formation ainsi que la dimension qualitative des formateurs.
« Pour cela, il fallait commencer par les plus petits, l’école maternelle – Dieu merci, nous l’avons commencé – et de là il fallait passer une autre étape, la formation de base, et de là encore, il fallait passer aux humanités selon la terminologie actuelle. Ce serait la première condition. La deuxième condition est qu’il fallait faire un tri, trouver des éducateurs, j’allais dire des éducatrices, des professeurs à même de répondre à ce défi. Franchement le défi est grave ! », a préconisé le Pasteur de Mahagi-Nioka.
Le lancement des travaux a eu lieu en présence du Conservateur des titres immobiliers et du Chef de division du Cadastre de la Circonscription foncière de Mahagi.
C’est vers 17h30 que, de la messe, l’Evêque et les participants ont débarqué au site du chantier. Ici, le Directeur de la Caritas Développement Mahagi-Nioka a briefé l’autorité ecclésiale sur le format du chantier à construire.
« La première phase est un bâtiment de six classes, avec un bureau, une papeterie et des installations sanitaires. », a expliqué l’abbé Directeur Prosper RUGAMBA, plan à l’appui.
La prière de bénédiction s’en est suivie. L’évêque de Mahagi-Nioka a fait le tour de la fondation, aspergeant cette dernière d’eau bénite et ce, sur fond de chants de l’assistance. Puis, il a posé la première pierre.
Dans son discours, Mgr Sosthène AYIKULI a révélé que ce projet le hante depuis longtemps. Cela, au regard de la baisse de niveau de formation de la jeunesse qui est spectaculairement frappant.
« Oui! Ce projet me tient à cœur personnellement, pas seulement moi mais aussi ceux qui ont entendu de temps à temps mes préoccupations pour ces enfants, les autres aussi. Lorsque je considère de plus près le niveau, le niveau de l’encadrement des jeunes, des enfants, leur formation intellectuelle, leur formation aussi morale, leur formation spirituelle – parce que c’est ce que l’Eglise veut, une formation intégrale – et je constate que, même dans les écoles qui nous sont confiées, nous comme Église catholique, les écoles dites ‘Conventionnées catholiques’, nous ne sommes pas en mesure de répondre, de relever ce défi, cela me fait peiner. J’ai pensé, si c’était possible – si c’est possible comme ailleurs d’avoir une école phare, une école modèle – non que je néglige les autres – mais une école phare où on devrait veiller, veiller vraiment sur cette triple dimension, à savoir: la formation intellectuelle, la formation morale et la formation spirituelle », a dit l’évêque de Mahagi-Nioka.
Pour Mgr Sosthène AYIKULI, la réalisation de ce rêve requiert une stratégie qui prend en compte la dimension progressive et échelonnée de la formation ainsi que la dimension qualitative des formateurs.
« Pour cela, il fallait commencer par les plus petits, l’école maternelle – Dieu merci, nous l’avons commencé – et de là il fallait passer une autre étape, la formation de base, et de là encore, il fallait passer aux humanités selon la terminologie actuelle. Ce serait la première condition. La deuxième condition est qu’il fallait faire un tri, trouver des éducateurs, j’allais dire des éducatrices, des professeurs à même de répondre à ce défi. Franchement le défi est grave ! », a préconisé le Pasteur de Mahagi-Nioka.
Le lancement des travaux a eu lieu en présence du Conservateur des titres immobiliers et du Chef de division du Cadastre de la Circonscription foncière de Mahagi.
Ir. Faustin MUNGUTSI
Partagez cet article